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GéMagazine n°193 : Jean Claude Brialy

Mai 2000

Artiste dramatique - Directeur du théâtre Hébertot

Artiste dramatique, Jean-Claude Brialy reçut le Premier Prix de comédie du Conservatoire de Strasbourg. Interprète, metteur en scène, réalisateur, il est depuis 1977 Directeur au théâtre Hébertot.

De nombreux rôles tant au théâtre, qu'à la télévision, ou au cinéma de 1956 à aujourd'hui. Il a publié "les Volets clos" en 1973. En 1972, son film "Eglantine" a été distingué par le prix Jean-Le Duc. Il est Chevalier de l'ordre national du Mérite et Commandeur des Arts et des Lettres.

Né d'un père officier, ses études se sont déroulées à Blida et Bône en Algérie, Marseille, Issoire et Angers, mais aussi au Prytanée militaire de La Flèche, au Collège Saint-Etienne et pour terminer au Conservatoire d'art dramatique de Strasbourg. Les origines paternelles sont localisées pour moitié dans la région centre, et pour l'autre, dans la région Pays de Loire. Toutes les origines maternelles sont auvergnates.

 

De Brialix à Brialy.

L'ascendance en ligne directe de la famille Brialy, alias Brialix, remonte à un certain Gervais Brialy (n°256), alors orthographié Brialix, qui épousa Lauriane Nicaut (n°257). Ils eurent au moins un fils prénommé Jean Brialix (n°128), né dans le tout début du XVIIIème siècle, et qui s'éteignit le vendredi 2 février 1748 à Aize - canton de Vatan, arrondissement de Issoudun, département de l'Indre. De son épouse, Agathe Lamoureux (n°129), qui était veuve en premières noces d'un certain, François Masson - mariage célébré à Bagneux le 31 janvier 1756 -  , il eut au moins trois garçons: Pierre Brialix (n°64), que nous allons suivre; Jean Brialix, né vers 1730 et décédé à quinze ans, le vendredi 21 mai 1745 à Aize; et Augustin Brialix, né le dimanche 24 janvier 1745 au même lieu.

Pierre Brialix (n°64) fut marié trois fois. Son premier mariage eut lieu le mardi 19 février 1743 à Aize avec Anne Bonniou - Anne Bonniou est décédée le 18 février 1747. Il semble s'être installé ensuite à Buxeuil, Pierre Brialix (n°64) est tout d'abord laboureur à la Béraudière à Aize, puis à Quincampois - hameau qui regroupe 4 maisons et 23 habitants - , dans la commune de Buxeuil. En effet, les deux unions suivantes y furent célébrées, l'une le jeudi 4 octobre 1759 avec Jeanne Meunier (n°65), et l'autre, le mardi 19 novembre 1776 avec Anne Charlot.

 

Veuve par deux fois, mariée trois fois.

Sa seconde épouse, Jeanne Meunier (n°65), est la fille de Laurian Meunier (n°130) et de Nicole Thibaut (n°131); elle lui a donné deux fils, un petit Pierre Brialix né le samedi 18 octobre 1760 à Buxeuil, et Jean Brialix (n°32). Quand il épouse Jeanne Meunier (n°65), celle-ci est veuve de ses deux premiers maris. Son premier mari, Nicolas Chauveau est décédé à Buxeuil le 12 juin 1747; leur union avait eu lieu le lundi 5 février 1742, et la future avait été autorisée par René Montigny, “tuteur par justice de Jeanne Meunier”. Trois garçons sont nés à Buxeuil de cette première union: 1° Joseph Chauveau le mercredi 20 mars 1743; 2° Etienne Chauveau le mardi 24 août 1745; et 3° René Chauveau le lundi 21 novembre 1746. Son deuxième mari, Jean Marsaut qu'elle a épousé à Buxeuil le mardi 18 juillet 1747, seulement un mois après son veuvage, est lui décédé le 22 mai 1754 à Buxeuil. Elle va donner le jour à trois garçons, tous nés à Buxeuil: 1° Joseph Marsaut né le mercredi 21 mai 1749; 2° Louis Marsaut né le mardi 15 février 1752; et 3° François Marsaut, enfant posthume né le 11 juin 1754, soit 20 jours après le décès de son propre père. Et voilà de nouveau Jeanne Meunier (n°65) veuve, et en charge de six garçons dont l'aîné a tout juste onze ans. Nous avons vu qu'elle épousa ensuite en troisièmes noces le jeudi 4 octobre 1759 Jean Brialix (n°64) à qui elle donna deux autres garçons.

 

Un fils, capitaine de la Garde nationale.

Jean Brialix (n°32) a vu le jour le 12 janvier 1762 à Buxeuil. C'est à Bagneux qu'il prit pour épouse Françoise Baron (n°33), fille native du Cher, plus précisément de Genouilly. Née le 13 novembre 1763, ses parents, François Baron (n°66) et Marguerite Ledoux (n°67) s'y sont mariés le 26 juin 1758. Trois enfants vont suivre: 1° Jean Baron née le 16 octobre 1759; 2° un autre petit garçon prénommé Silvain qui vécut que quelques semaines; et 3° Françoise Baron (n°33).

Mariés en juillet 1788, la famille va très vite s'agrandir avec la naissance d'une fille Elizabeth Brialix née le 27 avril 1789 à Bagneux, et celles de trois garçons, 1° Philippe Frédéric dit Félix Brialix, né le 3 janvier 1791, dont les bans de son futur mariage avec Jeanne Picard furent publiés le 22 octobre 1815, qualifié lors du recensement de 1836 de “propriétaire, capitaine de la Garde Nationale” et cité avec son épouse et deux filles, Jeanne âgée de seize ans, et Virginie âgée de six ans; 2° Jacques Brialix qui se maria par deux fois, la première fois avec Catherine Morin, et la seconde fois, avec Marie Picard, recensé lui aussi en 1836 avec quatre enfants, Silvine âgée de quatorze ans, Thérèse, onze ans, Perpétue, sept ans, et Jean Baptiste, deux ans. Et 3° Jean Brialix (n°16) qui lui aussi épousa une demoiselle Picard.

 

Claude Picard, laboureur aux Bons Etats, à Bagneux.

La famille Picard remonte à un certain Laurent Picard (n°136), époux de Madeleine Brossard (n°138). Leur fils, François Picard (n°68), épousa à Bagneux le 7 novembre 1775, Madeleine Baudrier (n°69) fille de Pierre Baudrier et de Anne Lucas. Sept enfants vont naître, tous à Bagneux: 1° Pierre Picard né le 13 août 1776; décédé le 13 janvier 1779; 2° Françoise Picard née le 12 mars 1779, décédée le 21 avril 1780; 3° un enfant mort-né le 6 décembre 1781; 4° Jeanne Picard née le 24 février 1783; 5° Jacques Picard né le 19 septembre 1784; 6° Claude Picard (n°34); et 7° Marie Picard. Claude Picard (n°34), laboureur aux Bons Etats, hameau de la ville de Bagneux, a épousé une veuve de trente ans, Solange Bouard (n°35), alias Boire, veuve de Etienne Goumain, et fille de Louis Bouard (n°70) et de Anne Deslandines (n°71).

 

Cinq enfants en dix ans.

La famille Bouard est une famille de Bagneux, dans l'Indre. Cette filiation a été remontée jusqu'à Jean Bouard (n°280) et de Marie Piget (n°281), dont Jean Bouard (n°140), né vers 1703, marié en premières noces à Bagneux le 10 juillet 1724 avec Angélique Brian, et en secondes noces le 22 janvier 1743 avec Marie Brossard (n°141), fille de François Brossard et de Marie Guerri. Jean Bouard (n°140) est décédé le 10 mars 1779. Louis Bouard (n°70) est né du second mariage de son père, le 12 décembre 1758, et a épousé le 26 janvier 1779 à Bagneux Anne Deslandines (n°71), fille de Pierre Deslandines (n°142) et de Anne Valin (n°143). Son épouse va lui donner cinq enfants sur dix ans, nés à Bagneux: 1° Anne Bouard née le 25 mars 1780, décédée le 24 avril de la même année; 2° Marie Bouard née le 26 septembre 1781; 3° Jeanne Bouard née le 6 mai 1783, et décédée le 12 octobre suivant; 4° Solange Bouard (n°35); et 5° Magdeleine Bouard née le 21 février 1789.

Solange Bouard (n°35) donna trois enfants à son second mari: 1° Solange Picard (n°17); 2° Claude Picard né le 6 novembre 1818 à Bagneux; et 3° Silvain Picard né en 1824.

 

Veuf, à peine marié.

La famille Joly, alias Jolli, remonte à Jean Joly (n°152) né vers 1710, et décédé âgé de soixante dix neuf ans, le 29 novembre 1789 à Brinay, dans le Cher. Marié avec Marie Lhopital (n°153), il a eu un fils, Hubert Joly (n°76) née vers 1748. Hubert Joly (n°76) épousa le 9 février 1779 à Brinay Marie Rondet (n°77) fille de Silvain Rondet (n°154) et de Marie Habault (n°155). Le mariage célébré en 1779 fut suivi de la naissance de quatre enfants: Michel Joly (n°38); Jean Joly né en 1781 et décédé âgé de trois ans le 5 juillet 1784; un enfant sans vie le 10 novembre 1787; et Pierre Joly née le 10 novembre 1789. L'aîné, Michel Joly (n°38), né le 3 janvier 1780 à Brinay (Cher); il s'y est marié par deux fois, la première fois le 12 février 1805 avec Marguerite Gallon, et le 3 juin 1806 avec Solange Foltier (n°39), alias Foletier. Cette dernière a vu le jour le 28 mai 1779 à Berry-Bouy, elle est la fille de Jean Foltier (n°78) et de Magdeleine Berri (n°79). Moins d'un an après une petite fille vint au monde le 12 mai 1807, prénommée Marie. Quatre autres naissances vont être enregistrées à Brinay, Anne Joly (n°19), Magdeleine Joly née en 1810, Michel Joly né en 1815, et Jeanne Joly née en 1816.

 

Une enfant de l'hospice de Issoire.

La famille Abraham est connue depuis Gabriel Abraham (n°96), décédé le 7 octobre 1789 à Flat, dans le Puy-de-Dôme. Il laisse une veuve, Marguerite Plagne (n°97), qui épousera en secondes noces Antoine Abraham, cultivateur à Flat. Claude Abraham (n°48) est né le 3 décembre 1786 à Flat; il y est cultivateur lorsqu'il épouse à Saint-Babel le 5 février 1816, Antoinette Chassaing (n°49), alias Chassaingt. Celle-ci a vu le jour au hameau des Fougères le 30 mars 1788, elle est la fille de Claude Chassaing (n°98), mort le 26 vendémaire an 06 - ou le 7 octobre 1797 selon le calendrier grégorien - et de Magdeleine Echalier (n°99). Antoine Abraham (n°24) est né tout juste un an après leur mariage. Antoine Abraham épousa le 22 juillet 1849 à Sauxillanges Eléonore dite Antoinette Belièvre (n°25). Eléonore Belièvre (n°25) fut “déposée au Tour le 30 juin dernier [1827] à une heure du matin, paraissant âgée de un jour, et ce qu'elle avait sur elle consistait en un bonnet en indienne, une chemise, une serviette lui servant de couche, un lange en étoffe bleue et grise, et une lisière en toile”. Elle fut enregistrée à Issoire sur la déclaration de César Alexandre Bournet, administrateur de l'hospice civil de Issoire, alors que l'enfant est dit âgé d'environ trois mois. Veuf le 20 décembre 1885, Antoine Abraham (n°24) fut trouvé mort dans la rivière de l'Allier, au lieu appelé Bac de Mirefleurs le 6 mars 1887. Il fut identifié grâce aux documents qu'il avait sur lui. Eléonore dite Antoinette Belièvre (n°25) lui avait donné trois enfants, nés à Flat: 1° Antoine Abraham (n°12); 2° Marguerite Abraham née le 17 juillet 1853, et décédée le 6 novembre 1854; et 3° Marguerite Abraham née le 5 avril 1857, qui épousa Martial Perrier.

 

Un mariage réglé par contrat.

Annet Homette (n°52) est décédé le 7 janvier 1835 aux Pradeaux laissant une veuve, Catherine Faucher, alias Fauché, qui est employée comme domestique chez monsieur Bleterin, au hameau de Béthel à Saint-Martin en 1851. C'est l'année où se marie leur fils, Antoinette Homette (n°26). L'union avec Françoise Bournet (n°27) de la commune de Parentignat, fut suivie de la naissance de sept enfants, tous nés aux Pradeaux: 1° Jeanne Homette (n°13); 2° Catherine Homette née le 9 octobre 1853; 3° Antoinette Homette née le 8 août 1855; 4° Allyre Homette né le 30 septembre 1858; 5° Jeanne dite Eugénie Homette née le 5 juin 1867; 6° Louis Homette né le 27 juin 1870; et 7° Benoît Homette né le 6 décembre 1871, décédé le 10 mai 1877.

Françoise Bournet (n°27) est la fille de cultivateurs de Parentignat, Jean Bournet (n°54) et de Françoise Piment (n°55), alias Pimand. Jean Bournet (n°54) a vu le jour aux Pradeaux en 1790; il s'est marié le 21 mars 1817 à Parentignat, dans cette ville où il est décédé le 15 mai 1845.

Le mariage Homette-Bournet fut réglé par un contrat passé devant maître Allezard le 25 février 1851 en présence du frère de la mariée, Lyre Bournet, de son oncle paternel, Louis Bournet, et de deux oncles du marié, Alexandre Bounet, et Pierre Faucher.

 

La dot de la future.

Antoine Mouton-Chapat (n°28)  régla son mariage avec Marguerite Gardette (n°49) par contrat passé un mois avant sa célébration par devant maître Pierre Jallat, notaire à Vic-le-Comte. Le trousseau de la future est composé de “huit robes, jupes et tabliers, vingt quatre chemises, vingt draps de lit, trente francs valeur d'une armoire, une brebis, un lit complet moins le bois de lit, et du menu linge à l'usage de l'épouse, le tout estimé à cent cinquante francs”. Les parents de la mariée, Alexandre Gardette (n°58) et Marie Chaput (n°59), la dotèrent en lui attribuant une “rente annuelle de douze double décalitres de grains, moitié froment, moitié orge, payable le 25 décembre de chaque année” et la “jouissance d'une vigne située au terroir de Chambon, dépendances de Vic-le Comte”. La future a reçu d'un oncle, Sébastien Lachamp aîné, époux de Louise Chaput, une donation d'une terre située au terroir de Chandelle. Le futur a reçu de ses parents la “jouissance d'une terre au terroir d'Ecouzas d'environ quatorze ares et d'une maison sise à Vic-le-Comte, quartier de Beauvat, composée de boutique et chambres au-dessus”. Les familles Gardette et Chaput sont de Laps. Alexandre Gardette (n°58) y est né le 24 décembre 1794, Marie Chaput (n°59) le 5 décembre 1797; ils s'y sont mariés le 5 novembre 1822.

 

Des familles de Vic-le-Comte.

Pierre Faure (n°30) et Marie Chery (n°31) se sont mariés le 14 février 1857 à Vic-le Comte; leur mariage fut organisé par contrat passé devant maître Jean Philippe Moreau, notaire à Vic-le-Comte. Deux naissances vont suivre, celle de Françoise Faure (n°15) et Marie Faure née le 5 janvier 1863 à Vic-le-Comte, mariée avec Joseph Verniette.

Pierre Faure (n°60) et Louise La Chaise (n°61) sont tous deux nés, mariés et décédés à Vic-le-Comte. Jean Faure (n°60) est né le 18 mai 1788, et est décédé le 15 juin 1852; Louise Chery (n°61) est née le 15 février 1791, y est décédée le 19 février 1828. Leur mariage fut célébré le 6 octobre 1824. Pierre Chery (n°62) est né le 4 novembre 1809 à Sauxillanges; son épouse, Catherine Brosson (n°63), est née le 26 mai 1804 à Vic-le-Comte. Ils s'y sont mariés le 25 avril 1831.

 

Sources:

- Recherches effectuées dans le département du Cher (18) et l'Indre (36) par Christine LESCENE, généalogiste, 47 rue d'Auvergne 41000 Blois.

- Recherches effectuées dans le département de la Loire-Atlantique (44) par Marie-Hélène LERAY, généalogiste, 3 impasse du Niger 44800 Saint-Herblain.

- Recherches effectuées dans le département du Maine-et-Loire (49) par Claudine SALIOU, généalogiste, 3 route des Côteaux 49610 Juigné-sur-Loire.

- Recherches effectuées dans le département du Puy-de-Dôme (63) par Isabelle MALFANT-MASSON, généalogiste, La Ribeyre Haute 43000 Polignac.

 

Remerciements:

Madame Andrée AUJEU.