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GéMagazine n°282 : Yves Saint Laurent

Août 2008

Yves Saint Laurent s’est éteint le 1er juin 2008, il avait 71 ans. La cérémonie religieuse s’est déroulée en l’église Saint-Roch à Paris le 5 juin 2008. Durant 41 ans, Yves Saint Laurent, grand couturier français, a dirigé sa maison de couture (1961-2002). Né en Algérie française, Yves Saint Laurent s’est installé à Paris en 1954 avec sa mère. Il fut remarqué par Christian Dior auquel il succéda à son décès survenu en 1957. La « maison de couture Yves Saint Laurent » fut créée en 1961 ; la première collection vit le jour en 1962. Le nom de Pierre Bergé, dirigeant financier et mentor, fut toujours associé à celui de son compagnon.

 

Les origines géographiques.

A l’origine le nom était Mathieu, puis à ce prénom l’on ajouta « Saint Laurent », parfois avec tiret, d’autres fois sans tiret, ou bien encore avec la mention « dit Saint Laurent ». J’ai fait le choix de l’écrire dans cet article « Mathieu Saint Laurent ».

L’ascendance d’Yves Saint Laurent est loin d’être sans relief, peut-être la clé de sa création artistique qui est d’un intérêt mondial. A des origines alsaciennes (Les Mathieu Saint Laurent, Les Zaepffel, Les Muller, Les Leiby, Les Koebele), champenoises (Les Veron-Réville), lorraines (Les Nerenbourger, Les Leblond), bressanes (Les Charrin, Les Martin), ardennaises (Les Billuart) s’ajoutent des origines mexicaines (Les Martinez-Juarez), espagnoles (Les Roca, Les Avella), et belges (Les Wilbaux, Les Bonnet, Les Dupré, Les Aubert, Les Vanderghote, Les Vuylsteke).

 

Né en Algérie française.

Au 2 de la rue El Moungar à Oran est né le 1er août 1936 un garçon prénommé Yves Henri Donat Mathieu Saint Laurent. Son père, Jules Charles, est alors agent maritime à Oran, ville où sont nés les parents d’Yves Saint Laurent. En effet, Jules Charles Mathieu Saint Laurent y avait vu le jour le 26 mars 1909 d'un père avocat au 5 de la rue Stora, parti de sa province natale en 1871 pour ne pas être allemand ; Lucienne Andrée Wilbaux, le 8 octobre 1914 d'un père « agent technique » qui la reconnaît le jour de sa naissance. Edmond Auguste Charles Joseph Wilbaux et Marianne Emilie Muller ne se sont mariés que le 25 septembre 1920 à Oran. Yves Henri Donat Mathieu Saint Laurent est l'aîné d’une fratrie de trois enfants. Sa naissance fut suivie de celle de deux filles, Michèle Jacqueline née en 1942, épouse de Charles Louis Philippe Levasseur , et Brigitte Marie Josée née en 1945, épouse de Jean René Georges Gabriel Vic, puis de Gérard Pierre Philippe Bastian.

 

Les grands-parents paternels, les oncles et tante.

Marie Jules Henri Mathieu Saint Laurent, avocat, bâtonnier, chevalier de la Légion d’honneur, et Joséphine Louise Charrin, sans profession, se sont mariés dans la commune de naissance de la future épouse, à Mascara, en Algérie, le 10 juillet 1901. Les publications ont été faites à Mascara et à Oran. Les conditions du mariage figurent dans un contrat de mariage passé le 8 juillet 1901 devant maître Dye-Pelisson à la résidence de Mascara. Les futurs mariés étaient accompagnés de Théodore Géglere, docteur en médecine, officier d’académie, beau-frère de l’époux ; de Joseph Kappler, capitaine de cavalerie en retraite, chevalier de la légion d’honneur ; de Emmanuel Cabassot, propriétaire, officier du Mérite agricole ; et de Jean Baptiste Cristau, quincaillier. De cette union sont nés cinq enfants : 1° Marie Louis Eugène Georges Mathieu Saint Laurent né le 26 août 1902 à Mascara, qui épousa le 17 juin 1936 à Marengo (Italie) Christiane Louise Yvonne Despaux et qui s'est éteint le 12 février 1989 au Cannet (Alpes-Maritimes) ; 2° André Jules Joseph Mathieu Saint Laurent né en 1904, décédé enfant en 1905 ; 3° Henri Joseph André Mathieu Saint Laurent né en 1906 mort célibataire en 1930 ; 4° Jules Charles Mathieu Saint Laurent né en 1909 ; et 5° Marie Mathieu Saint Laurent née le 28 mars 1914 à Oran, mariée au même lieu le 20 juin 1939 avec Jean Louis Marie François Castanier.

 

Les mines de Kenadza, près de Bechar

Lucienne Andrée Wilbaux est la fille de Edmond Auguste Charles Joseph Wilbaux, agent technique aux mines de Kenadza, et de Marianne Emilie Muller. Les mines de Kenadza situées près de Bechar, dans la région de la Saoura, furent découvertes en 1917. L’acte de mariage du 25 septembre 1920 à Oran précise que le futur est domicilié à Kenadza, qu’il est né le 5 septembre 1890 à Tournai, province de Hainaut, en Belgique. La future, Marianne Emilie Muller, est dite née le 8 décembre 1891 à Sidi Bel Abbes. Le futur a encore son père, Alphonse Auguste Joseph Wilbaux qualifié de « rentier à Tournai », sa mère, Marie Julie Vanderghote est dite « décédée à Tournai le 1er mai 1920 ». Le père de l’épouse, André Muller, est dit « décédé le 13 novembre 1892 à Sidi Bel Abbes », sa mère, Clara Roca, vit à Saïda.

De ce mariage vont naître trois filles : 1° Lucienne Andrée Wilbaux, mère d’Yves Saint Laurent qui sera légitimée lors du mariage de ses parents ; 2° Renée Suzanne Wilbaux née le 27 décembre 1921 à Ovenza, mariée avec Georges Jean André Dateu ; et 3° Jacqueline Micheline Wilbaux née le 9 août 1927 à Ovenza, mariée successivement avec Pierre Laurent Lucien Gardet puis Aimé Weber.

 

Des origines mexicaines.

Marie Jules Henri Mathieu Saint Laurent a vu le jour à Colmar, dans le Haut-Rhin, le 19 septembre 1862. Le mariage de ses parents, Charles Jules Mathieu Saint Laurent et Placide Emilie Le Blond, y avait été célébré au mois de décembre 1861. Le décès prématuré de Charles Jules Mathieu Saint Laurent à l'âge de 46 ans figure dans l'état civil d'Oran, en Algérie, à la date du 26 mars 1877. Sa veuve, elle aussi décédée à Oran mais à l'âge de 84 ans, le 30 juin 1920, était née le 10 octobre 1835 au Mexique, paroisse de Vera- Cruz. Elle est la fille naturelle de Joseph Leblond et de Antonia Martinez-Juarez une jeune mexicaine. A la mort de Joseph Leblond survenue au Mexique en 1844, Placide Emilie Leblond, et son frère, Louis Henry Albert Leblond né le 21 janvier 1840, tous deux reconnus par leur père le 4 mars 1843 à Mexico, furent confiés au commandant d’un navire. Les enfants furent débarqués à Bordeaux et rejoignirent leur famille paternelle à Colmar. Placide Emélie Leblond servit de modèle à Bartholdi pour incarner l’Océanie figurant sur la fontaine Bruat dite des Cinq continents.

Marie Jules Henri Mathieu Saint Laurent a eu un frère, Antoine Marie Mathieu Saint Laurent (1864-1864), et deux sœurs, Célestine Marie Mathieu Saint Laurent (1865-1903) et Cécile Joséphine Marie Mathieu Saint Laurent (1868-1949).

 

Lliber, province d’Alicante, en Espagne.

La famille Muller était de Merxheim, dans le Haut-Rhin. André Muller y était né le 29 novembre 1852 ; son père, Sébastien Muller, y est décédé le 4 décembre 1881 ; sa mère, Thérèse Leiby, le 25 mai 1873. André Muller est décédé à l’âge de quarante ans le 13 novembre 1892 à Sidi Bel Abbes où il s’était marié quelques années auparavant le 3 février 1887 avec Clara Roca, d’origine espagnole.

A son mariage André Muller est dit « adjudant au premier régiment étranger, chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Médaille militaire, chevalier de l’Ordre royal du Cambodge » en garnison à Sidi Bel Abbes. La future épouse, Clara Roca, est née à Lliber, province d’Alicante en Espagne, de Mariano Roca et de Maria Avella tous deux dits « décédés à Sidi Bel Abbes ». Les décès ont été enregistrés respectivement les 27 novembre 1879 et 1er mai 1878. Les futurs mariés n’ont pas passé de contrat de mariage. Les témoins furent un cousin par alliance Joseph Anne Robert, employé, décoré de la Médaille militaire, et de trois amis, Léon Bastide, Eugène Burel et Alfred Forstein.

Le corps d’André Muller fut retrouvé le 16 novembre 1892 dans la banlieue de Sidi Bel Abbes, aux Amarnas ; le décès remontait au 13 novembre – Marianne Emilie Roca n’avait pas encore un an. La déclaration a été faite par deux cousins du défunt, Joseph André Robert, décoré de la Médaille militaire, et Ferdinand Daňon alias Dagnon. Ce dernier avait d’ailleurs déclaré le décès de Mariano Roca le 27 novembre 1879 survenu au triangle du Palmier, qualifiant le décédé de « journalier, né à Lliber, fils des défunts Mariano Roca et de Clara Tur ». Quant à Maria Avella déclarée « Avellan » à son décès, elle est dite native de Lliber et fille de Juan Pedro Avellan et de Teresa Mengual ».

 

Montmerle, en pays bressan.

Montmerle, dans le pays bressan, est semble-t-il le berceau des familles Charrin et Martin. Joseph Charrin y a vu le jour le 14 avril 1839 ; ses parents, Jacques Charrin et Philiberte Martin, y étaient cultivateurs et y sont décédés les 21 août 1850 et 3 février 1865. Ces renseignements figurent dans l’acte de mariage célébré le 19 mars 1870 à Mascara, en Algérie ; on y apprend aussi qu’il n’a pas été passé de contrat de mariage. Les témoins sont des amis, Joseph Emmanuel Vieillard, Pierre Vallée et Jean François Perret, et un cousin de l’époux, Aristide Mousson, commerçant à Mascara. Joseph Charrin y est alors commerçant. Sa femme, Marie Louise Augustine Emélie Billuart, née le 10 novembre 1850 à Oran, est la fille d’un préposé aux lits militaires et adjoint au maire de Mascara, Hubert Auguste Alexandre Napoléon Billuart, et de Emélie Adélaïde Blangarnon. Cette dernière est dite « décédée le 8 avril 1855 à Oran ».Joseph Charrin et Marie Louise Augustine Emélie Billuart ont eu au moins cinq filles nées à Mascara : 1° Emélie Elise Charrin née le 17 février 1871, décédée âgée de quatre jours ; 2° Joséphine Emélie Charrin née le 11 avril 1872, décédée âgée de cinq ans ; 3° Joséphine Louise Charrin (1877-1937) ; 4° Emélie Augustine Charrin née le 23 avril 1880, mariée en 1906 avec Charles Jean Baptiste Adolphe Spiral ; et 5° Berthe Adélaïde Charrin née le 2 janvier 1886, mariée en 1909 avec Jules Joseph Marie Bonnabel.

Marie Louise Augustine Emélie Billuart avait un frère Anatole Louis Auguste Billuart né le 23 février 1853 à Oran et décédé au même lieu le 24 avril 1901 (48 ans) qui fut employé au chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée, puis receveur économe à Saint-Denis-du-Sig, et qui épousa le 9 juin 1877 à Oran Marie Victorine Colin.

 

Ham-sur-Meuse, Revin puis Fumay, dans les Ardennes.

Hubert Auguste Alexandre Napoléon Billuart a vu le jour à Fumay, village des Ardennes, le 22 janvier 1816. Après le décès de son épouse, Emélie Adélaïde Blangarnon, il a semble-t-il épousé entre 1855 et 1859 Elise Ozine Blangarnon qui lui a donné plusieurs enfants. Elise Ozine Blangarnon était native de Douai, dans le Nord, et fille de Francis Blangarnon et de Adélaïde Desbonnet ; elle est décédé le 16 novembre 1887 à Mustapha (Algérie). De ce second mariage sont issus : Elise Augustine Billuart née le 31 mars 1859 à Mascara, elle est dite « institutrice » lorsqu’elle épouse le 14 avril 1877 à Oran Ernest François Calmel, employé au chemin de fer d’Oran ; Adélaïde Emélie Billuart née « à bord du vapeur de l’Etat Le Cerbère venant d’Alger » le 5 février 1861 et décédée le 19 août 1863 à Mascara ; Cécile Marguerite Adélaïde Billuart née le 11 juin 1863 à Mascara ; Marie Billuart née à Mascara le 4 avril 1865 et décédée le 13 janvier 1870 ; Charles Billuart né à Mascara et décédé le 12 janvier 1890 à Saint-Denis-du-Sig âgé de vingt trois ans ; Cécile Ernestine Billuart née à Mascara et décédée le 2 juin 1871 à Mascara âgée de un an et demi ; Albert Ernest Billuart décédé à Mascara le 14 février 1872 âgé de quatorze jours.

Avant la naissance de Hubert Auguste Alexandre Napoléon Billuart sont nés à Fumay d’autres enfants de Charles Alexandre Billuart et de Marguerite Françoise Gronnier mariés le 5 septembre 1809 à Givet (Ardennes) : Marie Louise Caroline Billuart (1811-1841), Augustine Caroline Billuart, Louis Auguste Billuart et Marie Augustine Billuart.

Charles Alexandre Billuart était installé à Fumay comme tanneur bien que né le 29 octobre 1787 à Revin (Ardennes). Il est issu d’une famille de cinq enfants nés de Charles Balthazar Billuart et de Marie-Jeanne Clermont dont le mariage avait été célébré le 11 septembre 1785 à Vireux Molhain (Ardennes). Charles Balthazar Billuart est toutefois décédé à Ham-sur-Meuse le 1er septembre 1810, il y avait vu le jour vers 1760 de Michel Billuart et de Marie Jeanne Minet. Marie-Jeanne Clermont est elle aussi native de Ham-sur-Meuse, elle y est décédée le 13 décembre 1815 ; elle était fille de Gilles Clermont et de Jeanne Bovy.

 

De Veron à Veron-Réville

Originaire de Champagne, la famille Veron-Réville remonte à un dénommé Louis Veron, bourgeois de Troyes, vivant en 1677. De sa femme Anne Andry, il eut au moins trois enfants, deux filles et un garçon, Jean Veron que l’on retrouve bourgeois de la paroisse Saint-Germain L’Auxerrois à Paris en 1684. Marchand drapier, Jean Veron épousa par contrat le 28 mai 1684 Marie Catherine Dupont, fille de Gilles et de Marie Sapin. Yves Saint-Laurent descend de leur second fils, Jean Baptiste Veron, marchand drapier à l’enseigne « Le Sauvage d’Or », rue Saint Antoine à Paris. Il devint le doyen des marguilliers de la paroisse Saint Paul à Paris, paroisse où il s’allia le 2 janvier 1722 avec Marie Geneviève Langlois fille d’Antoine Charles et de Marie Marthe Becquet, dont au moins Grégoire Veron. Ce dernier est qualifié « garde du corps des Drapiers » dans son contrat de mariage passé le 23 septembre 1770 avec Cécile Victoire Constance Pottemain, fille de Joseph et de Louise Nicole Elisabeth Desfebures. La descendance se poursuit avec le puîné, Antoine François Veron dit Veron-Réville, baptisé le 30 juin 1774 à Paris, décédé à Colmar (Haut-Rhin) le 9 novembre 1858.

 

Destination : L’Algérie pour rester français.

Antoine François Veron dit Veron-Réville est militaire. Sa carrière et ses actions furent récompensées. Lieutenant, capitaine puis lieutenant-colonel, il fut fait chevalier puis officier de la légion d’honneur et chevalier de Saint-Louis. Il eut quatre enfants de son épouse Marie Victoire Koebele, native de Sélestat, fille de François Ignace Koebele et de Catherine Rosine Agnès Fronhoffer. L’aînée des filles, Catherine Victoire Constance Veron-Réville a vu le jour le 15 octobre 1803 et est décédée le 1er avril 1873 à Oran, en Algérie , où veuve depuis 1868 elle était installée avec son fils pour « rester français ». Elle avait épousé Laurent Donat Mathias Mathieu Saint Laurent (1787-1868), notaire à Colmar et président de la Chambre des Notaires de l’arrondissement de Colmar, en 1829 dont au moins trois enfants : 1° Marie François Edmond Mathieu Saint Laurent né à Colmar le 22 janvier 1830, militaire, époux de Eugénie Villaroye ; 2° Charles Jules Mathieu Saint Laurent (1831-1877), avocat colmarien ; et 3° Camille Paul Marie Mathieu Saint Laurent (1837-1870), victime de la Commune à Paris.

 

Brasseur, de Tournai à Anvers, en passant par Bruges, en France.

Auguste Désiré Vanderghote est né à Tournai, en Belgique, le 1er février 1803 de Constantin Jean Vanderghote (1773-1818) et de Thérèse Vuylsteke (1780-1826). Il est décédé comme « brasseur » à Anvers le 4 octobre 1881. Il avait épousé le 12 novembre 1835 à Bruges, dans le département de la Gironde en France, Adèle Séraphine Vanderghote, une parente, native de Bruges. Elle y était née le 22 septembre 1810 de Pierre Grégoire Vanderghote (1780-1860) et de Séraphine Rosalie Vuylsteke (1783-1862). Comme son époux, Adèle Séraphine Vanderghote est morte à Anvers. De l’union célébrée en 1835 sont nés au moins huit enfants : Alfred Séraphin Auguste Vanderghote (1836-1902) ; Louis Jules Grégoire Vanderghote (1838-1841) ; Elise Marie Alphonsine Vanderghote (1840-1873) ; Georges Marie Joseph Vanderghote (1842-1902) ; Clémence Vanderghote (1844-1848) ; Marie Julie Vanderghote (1846-1920) épouse de Alphonse Wilbaux ; Joseph Charles Alphonse Vanderghote (1848-1932) ; et Mathilde Marie Thérèse Elisabeth Vanderghote (1852-1938). Pour en savoir plus tant en ce qui concerne l’ascendance que sur la descendance, allez sur le site www.geneanet.org

 

Sources :

Les recherches ont été menées aux archives des Affaires étrangères à Nantes par Marie-Hélène Leray, généalogiqte, 41 rue Jean Emile Laboureur 44000 Nantes Tél. 02.49.44.97.92 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les recherches ont été menées aux archives de l’Outre-Mer à Aix-en-Provence par Chantal Cosnay, généalogiste, 21 rue Emeric David 13100 Aix en Provence Tél. 04.42.26.87.79

Compléments sur site www.geneanet.org famille Wilbaux (lucbonvoisin), famille Mathieu Saint Laurent (josypetry et afaivre), sur site www.diesbach.com famille Veron.