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GéMagazine n°169 : Louis Eugène Mouchon

Mars 1998

Artiste graveur

Un nom domine le travail de mise au point de la fabrication des timbres-poste, celui de Mouchon. Si la fabrication des timbres-poste s'est effectuée de 1848 à 1875 dans un atelier de la Monnaie de Paris, elle fut confiée à compter de l'année 1875, à la Banque de France. Celle-ci s'en chargea jusqu'en juin 1880 dans un atelier au 36 de la rue d'Hauteville. C'est à cette époque que le Ministère des Postes et Télégraphes, nouvellement créé, prit la direction de cette fabrication et la transporta au n°103 boulevard Brune. Louis Eugène Mouchon, fils d'un artisan graveur, reçut la charge de la gravure originale du nouveau type de timbres-poste créé en 1876, puis il devint le graveur semi-officiel de la République, préparant la totalité des pièces jusqu'à sa mort survenue en 1914.

Les Mouchon, notaire à Villefranche (Yonne).

L'ancêtre le plus lointain connu, en ligne directe, est Nicolas Mouchon (n°32), notaire royal vivant en 1747 à Villefranche dans le département de l'Yonne. De son épouse Marie Prevost (n°33), il a eu un fils aussi prénommé Nicolas et qui sera comme son père notaire royal.

Nicolas Mouchon (n°16) est originaire de Prunoy dans le département de l'Yonne. Né vers 1724, il a épousé le 31 janvier 1747 à Villefranche Elizabeth Françoise Guillemineau (n°17). Cette dernière née et baptisée le 18 août 1729 à Villefranche, est la fille d'un notaire royal, Claude Guillemineau (n°34) aussi qualifié de chirurgien lors de son décès, et de Elisabeth Cormier (n°35).

Roger dit Jean Roger Mouchon (n°8) est né à Villefranche le 28 octobre 1752. Veuf en premières noces de Marguerite Ducigne (n°9) dont il a eu un fils, né à Corbeil le 7 octobre 1782, Roger Mouchon (n°8) a quarante trois ans lorsqu'il demande en mariage Marie Catherine Geneviève Bosseret, née le 1er mars 1770 à Montereau-Fault-Yonne. Le mariage est célébré au même lieu de Montereau, le 21 juillet 1796 - selon le calendrier républicain le 2 thermidor an 04 - en présence du frère de l'époux, Nicolas Mouchon, du frère de l'épouse, Jean Etienne Bosseret, et du beau-père de l'épouse, Antoine Georges Debièvre, second époux de Marie Catherine Joineau, alors veuve de Jean Bosseret.

Louis Nicolas Mouchon (n°4) est décédé à Paris le 15 août 1842; il était charbonnier. Aucune déclaration de succession n'a suivi le décès. Louis Nicolas Mouchon (n°4) et Marie Ursule Scholastique Girault (n°5) ont eu au moins cinq enfants: 1° Françoise Scholastique Mouchon, née à Montereau-Faut-Yonne (Seine-et-Marne) le 4 août 1801, - selon le calendrier républicain le 16 thermidor an 09 - , qui a épousé le 25 octobre 1821 à Paris 12è arrondissement ancien, Claude Camille Lebossu, natif de Lyon (Rhône), fils de Marin Camille Lebossu et de Eléonore Giraud; 2° Louis Charles Mouchon né le 12 août 1805 - selon le calendrier républicain le 24 thermidor an 13 - qui est mort âgé de dix-neuf mois; 3° Jules Louis dit Louis Jules Mouchon né le 19 février 1813, employé de l'octroi en 1845, et qui déclare le décès de sa mère en 1861; 4° Louis Auguste Mouchon (n°2); et 5° Hyacinthe Mouchon né le 20 juillet 1818.

 

L'union Mouchon-Terrier.

Né à Paris le 30 août 1843, Louis Eugène Mouchon étudia la gravure dans l'atelier de son père, place Dauphine n°5, et acquit très vite les techniques de cet art. Il commença par la gravure typographique sur acier, sur bronze et sur bois. On lui doit un grand nombre de billets de banque et de nombreux timbres-poste français et étrangers. Mais il est aussi l'auteur de pièces d'orfévrerie, d'émaux, de reliures et de livres entiers. Le trois mars 1914 à six heures du soir, Louis Eugène Mouchon s'est éteint à Montrouge, à l'âge de 70 ans; il était veuf de Adélaïde Léonie Louise Sylvie Terrier. Il l'avait épousé le 21 avril 1868 alors qu'il demeurait avec son père rue Saint André des Arts n°27 sur le onzième arrondissement de Paris. Son épouse, née à Paris le 16 août 1851, est la fille d'un employé, Ange Benoit Claude Terrier, et de Marie Louise Sylvie Samier. Leur mariage fut précédé de la signature d'un contrat passé devant maître Courot [Edmé Augustin, notaire de 1861 à 1880, étude CXXII] le 18 avril 1868. Les futurs époux sont accompagnés de deux amis, Charles Gaulon, libraire quai des Augustins, et François Guillaume Alphonse Lathelize, capitaine retraité, du beau-frère de l'époux, Alfred Simon, employé rue des Saints-Pères, et de l'oncle de l'épouse, Gabriel Eugène Laurent Terrier, tapissier rue Rochechouart. Du mariage Mouchon-Terrier, deux enfants sont nés: 1° Marguerite Sylvie Mouchon, née le 3 avril 1869 sur le sixième arrondissement de Paris, et décédée à quinze mois, le 20 juin 1870 au n°124 rue d'Aboukir, sur le deuxième arrondissement de Paris; et 2° Georges Auguste Mouchon né le 18 février 1873 sur le deuxième arrondissement de Paris, qui a épousé le 24 octobre 1901 à Paris douzième Marguerite Julie Antoinette Damont.

 

Carrière de Louis Eugène Mouchon.

Le deux février 1895, Louis Eugène Mouchon écrivit une lettre à monsieur le général Février, Grand Chancelier de la Légion d'Honneur. Dans ce courrier, il fait un exposé détaillé de son oeuvre. L'intégralité de ce courrier suit:«Monsieur le Grand Chancelier, J'ai l'honneur de vous adresser le complément des pièces nécessaires pour l'exécution du décret qui me nomme Chevalier de la Légion d'Honneur. Les services que je crois avoir rendus à mon pays consistent dans la confection de travaux plus utiles qu'attrayants, en ce sens que leur exécution devant viser avant tout à en rendre la contrefaçon impossible, attendu qu'ils étaient destinés à représenter une partie des ressources de l'Etat. Pour différents services publics: Ministère des Finances; Administration des Postes et Télégraphes; Colonies; etc, j'ai fait, depuis la guerre, tous les types sur acier, sur bronze et sur bois, des timbres-poste, timbres fiscaux, timbres secs et humides du Trésor Public, vignettes de garantie du Mandat postal et de la Caisse Nationale d'Epargne, etc. Pour la Banque de France, des travaux devant offrir la même sécurité au point de vue de la contrefaçon. Pour une vingtaine d'Etats étrangers de l'Europe, de l'Amérique, et même de l'Afrique, des travaux analogues: timbres-poste, timbres fiscaux, billets de banque, etc. Parmi les travaux d'ordre privé: 1° La reproduction du chef-d'oeuvre de la librairie française au XVème siècle, les heures de Symon Vostre, consistant en 80 encadrements, vingt planches, gravés sur bois et sur bronze, et les poinçons typographiques en acier pour la fonte des caractères (cinq ans de travail). Ce volume offre cette particularité que c'est, je crois, la première fois qu'un homme seul ait fait sur des matières si dissemblables une oeuvre qui comporte à l'ordinaire la collaboration d'au moins six spécialistes. 2° L'oeuvre picturale d'Hip. Flandrin appropriée à un livre de prières, dans les mêmes conditions que ci-dessus. 3° Un nombre incalculable de sceaux, vignettes, diplômes, brevets, armoiries, monogrammes, lettrines, ex-libris, fers pour la reliure, etc. 4° Comme oeuvres d'art, des médailles, plaquettes, orfévrerie, bronzes, etc. 5° Nombreux procédés inventés ou perfectionnés, appliqués à la galvanaplastic, la gravure chimique et photographique. Dons importants faits au Conservatoire des Arts et Métiers: divers procédés et applications de tous les genres de gravure. Don de treize pièces, médailles et plaquettes, au Musée du Luxembourg. Don de reproductions de planches et textes du Livre de Symon Vostre et de l'oeuvre d'Hip. Flandrin à la Bibliothèque de l'Union Centrale des Arts Décoratifs. Don de diverses pièces en différents genres de gravure au Musée de l'école Estienne. Ces divers travaux m'ont fait obtenir, outre une douzaine de médailles en bronze, d'argent et d'or, dans des expositions antérieures et de moindre importance: 1° une troisième médaille au salon de 1888 (section de gravure en médailles). 2° La médaille d'or de l'exposition internationale de 1889 (application usuelle des arts du dessin). 3° Le 1er prix, 1500 F et une médaille de vermeil, au concours d'orfévrerie de l'Union Centrale des Arts Décoratifs, 1893 (112 concurrents). 4° Une médaille d'argent du Ministère de l'Intérieur pour participation à son exposition spéciale en 1889 (trois mois de mission, hiver 1888-1889, dans les établissements pénitentiaires de l'Ouest. Dessins, documents et photographies). 5° Une seconde médaille au Salon de 1894 (section de gravure en médailles). 6° La croix de chevalier de Saint-Sava (Serbie) pour billets de banque. 7° le diplôme d'honneur, en première ligne, de l'exposition internationale du livre en 1894. Tels sont, Monsieur le Grand Chancelier, les titres modestes qui m'ont valu la haute distinction qui fut l'ambition de toute ma vie de labeur et d'effort. Monsieur Léon Bourgeois, Député de la Marne, ancien Ministre, 50, rue Pierre Charron, veut bien me recevoir dans l'Ordre et me donner l'accolade au nom de Monsieur le Président de la République. Veuillez agréer, Monsieur le Grand Chancelier, l'expression des sentiments de profond respect, avec lesquels j'ai l'honneur d'être votre tout dévoué serviterur. Signé: E. Mouchon, 12 rue d'Erlanger».

 

Graveur comme son père.

C'est le 31 août 1843 que fut déclarée à la mairie du onzième arrondissement ancien de Paris la naissance de Louis Eugène Mouchon (n°1) par son père, Louis Auguste Mouchon (n°2), graveur alors âgé de vingt neuf ans, et domicilié au n°5 de la place Dauphine. Sa mère, Marie Alexandrine Degouy (n°3), a donné le jour à son fils la veille; elle est âgée alors de vingt cinq ans. Deux témoins accompagnaient l'heureux père, Louis Malizard, mécanicien âgé de trente sept ans, et Antoine Claude Desenclos, graveur âgé de trente quatre ans. Louis Auguste Mouchon (n°2) avait épousé le 10 février 1840 sur le douzième arrondissement ancien de Paris Marie Alexandrine Degouy (n°3), alors qualifié de coloriste; un contrat a été reçu le 6 février précédent par maître Auguste Monnot-Leroy [étude XC, liasse 663], notaire à Paris, l'époux apporte ses habits, ses hardes, ses meubles et les outils et ustensiles d'une valeur de 1.000 francs, la dot de l'épouse se monte à 6.000 francs. Les témoins au mariage religieux célébré paroisse Saint-Etienne-du-Mont, étaient entre autres: Camille Lebossu, demeurant rue Neuve St Laurent, beau-frère de l'époux, et Louis Auguste Debrée, cousin de l'épouse. L'époux, fils de Louis Nicolas Mouchon et de Marie Ursule Scholastique Girault, et l'épouse, fille des défunts François Joseph Victor Degouy et de Anne Julienne Daviot, sont tous deux domiciliés au n°59 de la rue Saint-Jacques. La future épouse était orpheline de père et de mère au moment de son mariage. Une fille, Marie Louise, a vu le jour le 18 octobre 1841; cette dernière ne figure pas comme héritière au décès de sa mère survenu en 1858. Après la naissance de Louis Eugène, le couple a eu une autre fille, prénommée Marie Julie, événement survenu le 29 juin 1845. Deux temoins assistent alors le père, il s'agit de: 1° Jules Louis Mouchon, employé de l'octroi, âgé de trente un ans, oncle paternel de l'enfant; et 2° Pierre Mauger, doreur.

Le 16 août 1858 Marie Alexandrine Degouy (n°3) s'éteint à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne). Un conseil de famille présidé par le juge de paix du septième arrondissement de Paris a lieu le 21 décembre 1859, quelques jours seulement avant le remariage de Louis Auguste Mouchon (n°2) avec Flore Constantine Daussy. Entre temps, soit le 23 décembre 1859, un inventaire est dressé par maître Alban Jules Lambert [étude CXXII, liasse 2086], notaire à Paris.

 

Un inventaire après décès.

Quelques mois après le décès de Marie Alexandrine Degouy (n°2) le 21 décembre 1859, un conseil de famille des mineurs Mouchon est réuni sous la présidence de Mr le juge de paix du septième arrondissement de Paris et nomme un subrogé-tuteur: Joseph Norbert Mondiny, graveur sur métaux demeurant quai de Orfèvres n°52 à Paris. C'est en sa présence que fut dressé un inventaire par maître Alban Jules Lambert [étude CXXII, liasse 2086) au domicile de la décédée, au quatrième étage d'une maison située rue de la Pelleterie n°1, sur le quai aux fleurs, appartement dont le propriétaire est monsieur Bonvallot. La prisée du mobilier donne un aperçu détaillé de l'agencement de l'appartement:  - une cave qui renferme des bouteilles, cent douze litres de vin rouge oridnaire et quatre litres de vin de Bordeaux; - une cuisine éclairée d'une fenêtre donnant sur la rue Gervais Laurent, contenant une fontaine en pierre, un buffet, une lessivoire et des ustensiles; - une pièce servant d'entrée, avec une armoire en noyer, où sont rangés un mantelet, un châle et deux manchons, et dans un placard, de la vaisselle de porcelaine; - une chambre de bonne, où se trouve un lit canapé; - une salle à manger, avec un lit en fer, six chaises, une table, un guéridon, une table à ouvrage, un petit pupitre, un fauteuil Voltaire, une petite bibliothèque, un miroir, cinq cadres, deux rideaux et plusieurs pièces de verrerie et porcelaine; - une chambre à coucher, avec un lit canapé, deux fauteuils, quatre chaises, une pendule, une armoire, une étagère à encoignure, un secrétaire, une commode, un lit en acajou, une glace, six cadres, quatre rideaux, et du linge. Dans la bibliothèque se trouvent deux cents volumes reliés et brochés. L'atelier est situé rue de la Cité; on peut y trouver deux établis à usage de graver avec du matériel nécessaire à la gravure. L'argenterie se compose de six couverts, avec une cuiller à ragoût, six cuillers à café, le tout en argent, pesant onze cents grammes, quant aux bijoux, il s'agit d'une montre en or, une broche et deux boucles d'oreilles en or, une chaîne de col en or, un binocle en argent, et deux bracelets et une broche en faux. L'inventaire des papiers nous révèlent l'existence d'un contrat de mariage passé le 6 février 1840 devant maître Auguste Monnot-Leroy (étude XC, liasse 663), du testament rédigé par Marie Alexandrine Degouy elle-même le 10 août 1858 où elle rappelle les souffrances endurées à cause de sa maladie, que son mari a dépensé pour la soigner "dix fois plus que sa position ne le permet", et des valeurs au porteur.

 

Mariage avec un professeur de mathématiques.

Le 16 janvier 1829, François Joseph Victor Degouy (n°6) et Anne Julienne Daviot (n°7), demeurant à Paris rue des Ciseaux n°3, se font une donation mutuelle en présence de Sébastien Rioux, cordonnier, et de Louis Simon Chevallier. Leur mariage avait été célébré en 1818 à la mairie du 10ème arrondissement ancien de Paris. Quelques mois plus tard, François Joseph Victor Degouy (n°6) décède. Un inventaire fut dressé le 22 mars 1830 par maître Auguste Michel Desprez (étude I, liasse 846). Le 12 juillet de la même année, Anne Julienne Daviot épouse en secondes noces Jean Adolphe Le Bey, professeur de mathématiques, demeurant à Paris rue des Filles du Calvaire n°6, fils de Claude Nicolas Joseph Le Bey et de Rose Thomas, parents décédés; un contrat a été passé le 9 juillet précedent, acte reçu par maître Desprez [étude I, liasse 850]. Anne Julienne Daviot (n°7) est alors veuve avec deux enfants mineurs: 1° Marie Alexandrine Degouy (n°3); et 2° Marie Augustine Degouy née le 17 mai 1824 à Paris; elle est citée comme "femme Voisin" dans le testament de sa soeur, et elle recevra la somme de 200 francs payable en quatre annuités. Le conseil de famille des mineurs Degouy sous la présidence de mr le juge de paix du dixième arrondissement de Paris du 15 juin 1830 a nommé tuteur des enfants, Vincent Destouches, leur aïeul par alliance, tailleur de pierres demeurant à Paris, rue de la Mortellerie n°110, et subrogé-tuteur, Charles Guilhen Degouy, leur oncle, menuisier demeurant à Paris rue des Cannettes n°16. Après le décès d'Anne Julienne Daviot (n°7), il fut procédé à la liquidation de sa succession le 1er juin 1833, en présence des tuteur et subrogé-tuteur des deux orphelines.

 

Fonds et achalandage d'un perruquier-coiffeur.

Après le décès de François Joseph Victor Degouy (n°6), il fut procédé à un inventaire de sa succession. La prisée de son fonds de perruquier-coiffeur fut faite par deux personnes patentées pour 1829, Pierre Martin, perruquier-coiffeur, demeurant à Paris, 12 rue du Gendre, et Jacques Noël Julien Do, perruquier, demeurant 1 rue Cassette à Paris. Ces deux experts décidèrent que le fonds ne pouvait être compris dans l'inventaire pour aucune valeur, pour trois raisons: 1° le fonds ne possède aucune clientèle que celle du courant; 2° l'emplacement du fonds; et 3° le bail n'a plus que deux ans à courir. Dans la boutique éclairée sur la rue des Ciseaux, il est fait état de deux glaces avec des moulures dorées, un petit comptoir, une petite tablette en acajou, une fontaine à filtrer en pierre, deux chaises, un plat à barbe, un seau en faïence, un tabouret de paille, trois petits rideaux de mousseline, un miroir à barbe, deux vases, un quinquet, quatre savonnettes, une boîte à poudre, deux tringles en fer avec six patères et neuf rasoirs. Dans l'arrière boutique, éclairée par une cloison vitrée sur la boutique, une pendule en bronze dorée, un poêle en faïence avec tuyaux en tôle et réservoir en cuivre, une petite table ronde en bois de noyer, trois chaises, une théière en cuivre, une couchette en noyer, un oreiller, trois matelas, une couverture de laine, trois petits rideaux, une glace, et deux gravures sous-verre. Il semble que le couple rencontra des difficultés financières en cette année 1829 puisque dans l'inventaire des papiers figurent aussi plusieurs reconnaissances du Mont-de-Piété portant les dates des 10 février 1829, 15 avril 1829 et 3 octobre 1829.

 

Bibliographie.

"Louis Eugène Mouchon, biographie et catalogue de son oeuvre". de F. Mazerolle. Chalon-sur-Saône. E. Bertrand. 1899. 21 pages.

"Histoire des timbres-poste au type Sage. 1875-1976. de Robert Joany, Jean Storch, Jean Brun et Robert Françon. Ed. Yvert et Tellier. 1980.

"Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs" de E. Benezit. ed. Gründ.

 

Sources:

Etat civil reconstitué de Paris. Archives de la Seine.

Dossier de Légion d'honneur. Archives nationales.

Complément de recherche effectué aux AD 89 à Auxerre par Eric BOURGOIN, généalogiste, 25 rue des Froments, 89100 Courtois-sur-Yonne. Tel. 03.86.97.04.06.